Le cerf-volant et la perche au service de l'archéologie.
Pratique


Sur le terrain, dans le cadre de la prise de vues par cerf-volant ou par perche, le but est de permettre le plus simplement possible et avec du matériel facilement transportable de faire une couverture de sites archéologiques. Cela sous-entends faire des photographies en général sur des terrains accidentés et pas prévus pour la pratique du cerf-volant.


Il faut donc du matériel léger, facilement réparable, car la casse est toujours à envisager. Ma démarche consiste à mettre au point du matériel aisément remplaçable ou réparable sur place. Le choix de matériaux communs et faciles à trouver (comme l’aluminium en profilé standard) est donc primordial pour moi. Je travaille avec des appareils compacts numériques de bonne qualité (Fujifilm E 900 et Canon G9) pour la légèreté, la compacité et une insensibilité relative à la poussière. Cela permet de faire des tirages en A4 voire A3 exploitables. Ces appareils permettent aussi de faire des grossissements sur les clichés autorisant visualisation au sol de mires géoréférencées pour pratiquer des redressements par exemple   (voir exemple et application).


En général, la séance de prise de vues se fait à 2 personnes (même si des prises de vues en solo sont possibles dans certains cas), mais une personne de plus rend les prises de vues plus faciles et permet une plus grande sécurité. La plupart du temps, c’est l’archéologue qui manipule la radio-commande actionnant la nacelle portant l’appareil photo. Pour cela il est aidé d’un retour vidéo lui permettant de choisir et de cadrer avec précision le sujet.


Déroulement d’une séance de prises de vues par cerf-volant en Grèce, à Délos, en 2006 (photos de Myriam Fincker).

Radio-commande, nacelle avec son appareil photo et retour vidéo près à être utilisés.
Montage du cerf-volant (ici un Calomil dédié aux vents forts, cerf-volant conçu par Christian Bécot).
Fin de montage du cerf-volant.
Décollage du cerf-volant.
Montée du cerf-volant pour trouver des vents stables en altitude.
Accrochage de la nacelle sur la ligne (les aérophotographes remarqueront que j’ai eu un petit problème d’émetteur radio ce jour là, d’ou la réparation « de terrain »).
Si le vent le veut bien, on fait monter la nacelle en dévidant la ligne du cerf-volant.
On monte, on monte.

.: Conditions d'utilisation :.


Pour toute utilisation des photographies, une demande expresse doit être faite auprès de l'auteur.


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